@ Atelier 4
Les habitants qui partagent les mêmes territoires vécus s’affranchissent des limites administratives entre les territoires où ils vivent, travaillent, consomment, habitent, se distraient. Si on s’accorde à penser que l’espace est réseau, force est de constater que l’intégration de la mobilité et des liens reste encore incomplète dans nos conceptions des dynamiques territoriales, dans les stratégies de développement et surtout dans les savoir-faire et savoir-gouverner. Aujourd’hui, dans une société en réseaux, comment fait-on cohabiter et coopérer les territoires à l’appui des usages et aspirations des habitants ? Y a-t-il un nouvel équilibre à inventer entre ville du quart d’heure et métropolisation ?
“C’est l’histoire de Jean, 38 ans, ingénieur en informatique. Jean vit à Lille, travaille à Dunkerque, se rend régulièrement à Calais pour faire les boutiques de déstockage, à Lens pour supporter son équipe préférée au Stade Bollaert, à Paris pour aller voir ses humoristes préférés en spectacle, à Bruxelles pour prendre l’avion et partir en vacances.
C’est l’histoire de Valérie, 56 ans, assistante maternelle. Valérie et son mari ont 2 enfants, ils habitent à Gosnay, près de Béthune. Valérie travaille de chez elle, fait ses courses au marché chaque samedi, au grand Auchan de Béthune lorsqu’elle a besoin d’aller au supermarché. Le week-end dernier, elle est allée faire du shopping à Lille, au cinéma près de chez elle et au concert du groupe de son fils dans un bar à Bruay-la-Buissière.
C’est l’histoire d’Amina, 23 ans, étudiante en droit. Ses parents habitent à Arques, près de St-Omer. Elle y rentre les week-ends mais profite la semaine de son appartement lillois et de sa vie étudiante mouvementée : soirées entre amis, shopping, événements culturels sur la métropole. Elle prend le train chaque vendredi soir pour rejoindre sa famille et ses amis de lycée à St-Omer. Elle ira sûrement courir dimanche matin le long du Canal de Neufossé qui coule à quelques mètres du jardin de ses parents.
Qu’importe les limites communales, départementales ou régionales, chaque jour, Jean Valérie et Amina vivent en toute liberté mais pas vraiment en toute simplicité. Le « train-train quotidien » est souvent mis en difficulté par des dynamiques territoriales ou des politiques publiques qui n’osent pas traverser les frontières…
Parce qu’on a tous en nous quelque chose de Jean, Valérie ou Amina … Sans hésitation, le 2 décembre, venez tester un parcours d’animation atypique afin d’imaginer concrètement comment faire pour améliorer leurs vies, la nôtre, la vôtre …
Imaginons ensemble une coopération réaliste et efficace entre les territoires, une cohabitation à l’image de celle des habitants et de leurs usages. Votre vie demain sera-t-elle tout à 15 minutes de chez vous, ou à plusieurs heures de transport bien connecté ? ”
Au programme de ce parcours d’animation :
14h30 ///
17h00 ///
Le regard d’un grand témoin et conclusion(s)
PILOTES DE L’ATELIER
• Mathilde Ballenghien, Chargée d’études principale, Agence de développement et d’urbanisme de Lille Métropole (ADULM)
• Carole Bogaert, Directrice, Agence d’urbanisme de l’Artois (Aula)
• Émeline Chollet, Cheffe de projet accompagnement aux changements, Agence d’Urbanisme et de Développement Pays de Saint-Omer – Flandre intérieure (AUD)
• Didier Decoupigny, Directeur, Agence de développement et d’urbanisme de Lille Métropole (ADULM)
• Vincent Froger, Directeur adjoint, Agence d’urbanisme de l’Artois (Aula)
• Hélène Grandclaudon, Responsable du pôle développement et coopérations, Agence de développement et d’urbanisme de Lille Métropole (ADULM)
• Christophe Molin, Directeur, Agence d’Urbanisme et de Développement Pays de Saint-Omer – Flandre intérieure (AUD)